
La fuite ou marronnage fut un puissant mode de résistance que les esclaves noirs adoptèrent très tôt non seulement en Haïti et dans les antilles (incluant le Surinam), mais aussi dans l'océan Indien (La Réunion, île Maurice et île Rodrigues), ainsi que dans toutes les colonies esclavagistes. En réalité, les planteurs et les négriers ont constamment eu à faire face à ce problème des Noirs marrons, peu importe les colonies, qu'elle soient françaises, britanniques, portugaises, hollandaises, etc.
En général, les marrons senfuyaient dans les montagnes et les hautes forêts du centre de lîle où ils réussissaient à vivre parfois durant des années, sans être inquiétés.Ils s'installèrent dans des montagnes quasiment inaccéssible et vivèrent avec leurs femmes et leurs enfants.
Malheureusement, les Noirs marrons furent sévèrement réprimés partout (chez les Hollandais, les Français, les Anglais, etc.). En effet, on vit souvent des Noirs pendus, écartelés ou brûlés vifs. La pratique du marronnage, qui sest étendue dans toutes les colonies européennes, a souvent favorisé les mouvements insurrectionnels. Seuls deux de ces mouvements parvinrent à terme et aboutirent à la reconnaissance de sociétés marronnes autonomes: Haïti (alors Saint-Domingue) et les communautés bushinengées du Surinam. Mais Haïti est resté le cas le plus célèbre en devenant, en 1804, le premier État noir indépendant dAmérique. En outre, lhistoire dHaïti montre bien que le marronnage a été toujours très présent dans notre pays. Tous les manuels scolaires dhistoire en traitent abondamment.
Cet oeuvre du sculpteur Albert Mangonès, en 1959, est le symbole de toute une nation et de toute une race.Il symbolise
notre liberté et notre indépendance,c'est le précurseur dans la lutte pour l'indépendance d'haïti.
Si vous allez à Port au Prince,vous devez visiter ce monument en plus il se situe près du palais national et de la plus grande place de la capitale: les champs de mars. Voici un lien vers une plus grande photo de la place du nègre marron.